Aeschnes des joncs
La grande libellule des lacs de montagnes ! Présente dès 800m d’altitude et au delà, elle émerge début juillet, disparait dans les alpages puis, une fois en âge de se reproduire, revient début août au bord de l’eau. Les mâles patrouillent les berges sans relâche, chassent leurs congénères et cherchent une femelle pour se reproduire durant les quelques semaines de leurs courte vie aérienne.
Ces grands insectes bleus, volant à toute vitesse m’ont toujours fasciné ! Pour les trouver je me rends au bord d’un petit lac de Maurienne où les arbres sont rares. Pour passer la nuit, les aeschnes des joncs se posent dans la végétation et il est alors possible de les approcher en profitant de la fraicheur matinale pour admirer leurs belles couleurs. Pour les avoir en vol, il faut de bons réflexes, les surplaces ne durant quelques secondes. Le déclencheur chauffe, les images floues se succèdent jusqu'à en obtenir une nette avec les ailes bien positionnées, révélant le merveilleux mécanisme du vol des libellules comme il est impossible de le voir à l’oeil nu !
Quelques secondes de vol statique au dessus de l'eau. Le 1/500ème de seconde permet d'avoir un joli flou dans les ailes.
Femelle en posant sur fond noir, avant le premier envol du matin.
Fin du vol. La prochaine génération de larves s'envolera l'année prochaine.
Une mâle tente d'attraper une femelle pour s'accoupler. La scène a durée une seconde et la femelle réussira à s'échapper.
Cette femelle s'est perchée dans un bouleau pour passer la nuit. L'occasion de sortir le fond blanc pour la photographier.
Aeschnes des joncs, accouplement, coeur copulatoire
Aeschne des joncs en ombre chinoise
Libellule de montagne, l’aeschne des joncs ne trouve pas toujours d’arbre pour passer la nuit et doit se percher sur des plantes basses plus accessibles, pour le plus grand bonheur du photographe !
Aeschne des joncs, libellule en vol
Le décollage est pour bientôt
Encore accrochée à son ancienne exuvie, cette aeschne est presque prête. Le séchage des ailes et du corps peut prendre plusieurs heures et la libellule ne pourra pas toujours décoller avant la nuit. Pas grave, ce sera pour demain matin !
Les yeux dans les yeux de l'aeschne
Un gros plan sur ce mâle d’aeschne des joncs pour pouvoir admirer tous ses détails et nuances de couleurs.
Aeshna juncea dans la lumière chaude du matin
Le soleil se levait et la lumière atteignait directement la lentille frontale, produisant ce halo orangé autour de la libellule.
En vol !
J’ai du prendre plus de 400 photos pour saisir cette aeschne en vol car ses pauses “sur-place” ne durent que quelques secondes et les images floues sont nombreuses !
Vol de patrouille
Cette aeschne patrouillait au dessus d’une petite mare, près du Mont-Blanc, rencontrant très souvent ses congénères.
L’aeschne des joncs mâle attendant la chaleur du soleil
Cet aeschne des joncs mâle avait du se poser rapidement à l’approche d’un orage. Il n’avait apparemment pas eu le temps de chercher le couvert d’un petit arbuste et a choisi le premier support venu, bien exposé à mon objectif !
Les beaux yeux de l’aeschne des joncs femelle
La couleur des yeux des libellules varient en fonction des espèces et en fonction de la lumière. Ce matin là, les yeux bleus de l’aeschne des joncs étaient très bleus !
Chauffage au soleil
Le matin, les aeschnes des joncs se posent souvent sur les rochers bien exposés au soleil et restent là, le temps de se réchauffer suffisamment.
Les ailes couvertes de rosée
Cette aeschne des joncs femelles était posée à seulement une dizaine de centimètres du sol, sur une marguerite. J’en ai profité pour photographier ses ailes pleines de rosée.
Aeschne des joncs, Aeshna juncea, avant le premier envol
L’ Aeschne des joncs, peut émerger en pleine journée alors que beaucoup d’espèces le font le matin, voir la nuit. J’ai photographié celle-ci en plein après-midi. Elle a encore un aspect translucide, ses couleurs bleues et noir arriveront quelques jours plus tard.
Comportement territorial - aeschne des joncs
Attaque d'une aeschne des joncs sur une libellule à quatre-tâches. Que l’aeschne ai eu très faim ou qu’elle fut agacée, elle a percutée ce mâle de libellule à quatre tâches. Il est resté dans l’eau une seconde ou deux avant de s’envoler.
Sous la pluie
Cette aeschne avait achevée son émergence lorsque la pluie est arrivée. Etant déjà en fin de journée, elle devra attendre de nombreuses heures pour sécher et s’envoler.
Nouvelle émergence dans les ajoncs
J’aime beaucoup le processus de transformation par lequel passe les libellules. Un grand insecte ailé et puissant sort d’une petite larve aquatique en seulement quelques heures.
Tandem amoureux
Les couples d’aeschnes des joncs s’assemblent au bord de l’eau puis rejoignent un endroit plus éloigné des prédateurs et des autres mâles pour s’accoupler.
La tourbière parfaite
Une belle mare dans une petite tourbière, habitat, entre autre, de l’aeschne des joncs.
Au bord du lac guichard
L’un de mes lieux préférés pour photographier les aeschnes des joncs. Un petit lac facile d’accès, de nombreuses libellules et une vue magnifique !